Chronique d'une orpheline

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Je m'appelle Zina Abderahim, et j'ai perdu mes deux parents quand je devais avoir six ou sept ans. Personne ne peut remplacer un père, une mère ou des frères. C'est un manque absolu. On se demande d'où l'on vient, qui l'on est, qui faut-il aimer ?

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Je m'appelle ZINA Abderahim, et j'ai perdu mes deux parents quand je devais avoir six ou sept ans. Le chagrin de cette vie exerce une pression et déforme parfois la conscience. Personne ne peut remplacer un père, une mère ou des frères. C'est un manque absolu. Cependant, l'existence permet quelquefois de rencontrer des gens qui nous servent de tuteurs et sur lesquels on peut s'appuyer. Et puis, l'on est en âge de construire sa propre famille et d'avoir des enfants. Le sentiment d'être en manque de famille est quelque chose de très douloureux, qui s'insinue très profondément. On se demande d'où l'on vient, qui l'on est, qui faut-il aimer ? Cela donne une tonalité étrange à la vie.