EXTRAIT
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LE LIVRE
À la margelle du ciel, le poète rencontre sa figure.
Des hirondelles font des pirouettes.
Tout est bleu Chagall.
Poète et figure chantent sur des notes simples : dorémifasollasi.
Ils parlent la langue de la poésie, qui est la langue de l'amour.
À l'aube du monde, ils jouent la comédie de l'errance.
Plus d'inquiétude.
Une solidarité de bonheur inonde les nouvelles couleurs de l'univers.
Les deux curs deviennent un seul cur.
C'est un « nouveau chemin de pureté ».
Miracle de la poésie.
Les deux êtres sont « sur le sentier du destin ».
Ils ont des « semelles bleues ».
Ils lancent des cordes « d'étoile à étoile ».
Que des pétales partout.
Les rêves sont des désirs
Les roses sont en guirlande d'amour.
C'est un lien bleu comme le premier jour.
Le temps est l'éternité.
On n'entend que les « murmures de l'infini ».
La figure et le poète sillonnent le temps dans une vigne ensoleillée.
L'horizon se peint de rose.
Il y a une « solidarité d'amour ».
On n'a plus peur.
On est dans une « union sacrée ».
La vie joue d'une guitare avec quarante-deux cordes.
Les plaines de la lune parfument de printemps.
À l'horizon l'arc-en-ciel de Vénus.
Les deux âmes allument la lumière.
Elles galopent dans un jardin aux « cerisiers roses ».
Près de la mer, sept fanfares jouent des poèmes-hymne à la vie.