Des Carpates au Rocher

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SYNOPSIS

Le premier endroit où William emmena son père fut, bien sûr, le port de Monaco, afin de lui présenter Bravadeur. À peine eurent-ils posé les pieds sur les quais flottants, au milieu des nombreux bateaux, qu’Emile s’arrêta soudain, interloqué. − Ben ça, alors ! − Qu’est-ce qu’il y a, Papa ? − Ben, je n’en reviens pas ! En Pologne, où nous allons chaque année avec ta mère, c’est presque la misère, et, ici, je vois partout de beaux bateaux, y compris des très grands (donc, je suppose, très chers) arborant des pavillons polonais ! William sourit. − Ce ne sont pas des pavillons polonais, Papa. Ce sont des pavillons monégasques. Ils sont presque pareils, mais les couleurs sont inversées : Le drapeau polonais est blanc en haut et rouge en bas. Et le monégasque, c’est l’inverse. − Ah bon ! D’accord ! Parce que là, tu vois, je ne comprenais plus… Ce texte a l’unique ambition d’emmener son lecteur quelques heures en voyages : Voyage temporel, de 1918 à 2002. Voyage social, des milieux prolétariens (mines de charbon ou filatures) aux fastes de le Principauté de Monaco (vécus depuis les coulisses), en passant par le milieu des Marchés internationaux de programmes de télévision. Voyage géographique, de la Pologne à la Côte d’Azur, en passant par le nord de la France, Denver, Hong-Kong et la Floride. Voyage sentimental, des difficiles relations parents/enfants aux belles amours et amitiés passagères qui embellissent l’existence. Voyage vital, enfin, des naissances aux morts. Il aurait pu s’appeler « La vie extraordinaire d’un gars bien ordinaire » car le « héros », Willie, n’est qu’un petit gars issu du petit peuple, sans aucun atout ni signe particulier. Et pourtant, il va connaître de belles aventures… Pierre Emile Marcel Bugnicourt.