Études philosophiques
Le roman, écrit à la première personne, décrit la rencontre du narrateur avec un jeune homme surdoué, étudiant au collège des oratoriens de Vendôme grâce à la protection de Madame de Staël.
Absorbé par ses études personnelles, Louis reste à l’écart des autres, il est souvent l’objet de railleries et de brimades. Parmi ses lectures, on retrouve Swedenborg, dont les théories apparaissent encore dans Séraphîta. Le jeune homme est un génie dont ses professeurs ne comprennent pas la soif d’absolu.
Dans Illusions perdues, on verra au contraire que de grands esprits comme Daniel d'Arthez ou encore Michel Chrestien admirent beaucoup Louis Lambert dont ils apprennent la mort avec tristesse. Car le génie passe pour fou auprès de tous, excepté Pauline, sa femme, qui prend soigneusement note de ses pensées et les réunit dans le Traité des volontés qu’il n’a pas eu le temps d’achever.
Dans cette tragédie où la pensée tue le penseur, Balzac suit l’itinéraire d’un voyant, visionnaire, dont on ne peut pas rapprocher les idées de celles de l’auteur, bien que Balzac fût féru de ces théories du fluide et du magnétisme. On ne peut cependant pas ne pas apercevoir, derrière la silhouette de l’enfant brimé chez les oratoriens de Vendôme, celle d’Honoré de Balzac et ses souffrances d’enfant mal-aimé. (Wikipedia)